Tchad : Mobilisation populaire en soutien à la décision du gouvernement de rompre les accords de sécurité et de défense avec la France
N’Djamena, a été le théâtre d’une mobilisation populaire en soutien à la décision du gouvernement de rompre les accords de sécurité et de défense avec la France. Cette décision marque un tournant historique dans les relations entre le Tchad et son ancien colonisateur, alors que le continent africain affiche de plus en plus son aspiration à une souveraineté pleine et entière.
La rupture, annoncée par les autorités tchadiennes, fait écho aux récents départs des forces françaises du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Les bases militaires françaises, perçues par une frange croissante de la population comme des symboles d’ingérence étrangère, sont devenues un point de discorde majeur dans de nombreux pays africains.
Dans un écho retentissant à cette vague de contestation, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a de son côté officiellement demandé la fermeture des bases françaises au Sénégal. Selon lui, leur présence est désormais incompatible avec la souveraineté nationale. Cette décision s’inscrit dans une dynamique régionale de réévaluation des partenariats militaires, où la France est de plus en plus mise en cause.
Conformément aux termes des accords bilatéraux, la résiliation prendra effet dans un délai de six mois. Ce laps de temps représente une période cruciale pour redéfinir les relations entre les pays concernés et leurs partenaires internationaux.
Ces événements reflètent une volonté affirmée des nations africaines de reprendre le contrôle de leur sécurité et de leurs choix stratégiques, dans une quête renouvelée d’autonomie et de dignité sur la scène internationale.